La marche
Je me fais souvent l'observation que mes pensées sont plus libres et s'enchaînent mieux quand je marche. D'ailleurs, je deviens plus bavarde aussi. Je sais pas c'qui se déclenche au niveau du cerveau mais didiou ça fait du bien.
Lu dans un magazine de psycho dont je ne citerai pas le nom, l'accroche de l'article, parlant d'un bouquin intitulé "Petite philosophie du marcheur" : "un pas devant l'autre, et c'est une idée après l'autre qui nous vient. Comme si nos jambes étaient le moteur de notre pensée. Marcher rend philosophe.".
Ah, ce que j'aurais aimé avoir un prof de philo comme l'auteur de ce livre ! Il a un nom prédestiné en plus : Christophe Lamoure, le genre de truc qui ne s'invente pas ;-)
"La marche nous enseigne aussi qu'il n'est pas dans la nature des choses d'aller droit au but. En montagne, vous avez beau voir au loin la cime à atteindre, vous ne pouvez pas grimper tout droit pour y accéder. Vous comprenez que le chemin le plus direct n'est pas toujours le meilleur et que les détours et digressions peuvent être précieux".