23 octobre 2007
La machine à stars académiques
Produit, de moins en moins pasteurisé amateurisé, un package, un look, naturel ou pas ? Sincères les candidats, oui, mais à parler d'univers de chacun, combien d'univers pour combien de cases ? Quand les cibles marketing passent de l'autre côté du miroir, c'est la mort de la musique, parce qu'on remplit les cases de chimères.
Chaque année la surenchère, l'inflation musicale... cette année (presque) tous de vrais (bons) musiciens ! Mais à la fin, oh cruelle industrie téléphonique destructrice, il n'en restera qu'un à sortir du poulailler.
Car, comme dans l'agro-alimentaire, des quotas, pour des candidats de masse (de masse mais de caractère, comme un bon camembert) :
- un tire-larmes : garçon abandonné par son papa quand il était petit, et fan de sa maman
- une rockeuse à crête versus une rockeuse tête de mort
- un rappeur ou un chanteur de soupe R'n'B
- un black de service (quoiqu'il ne fera peut-être qu'un avec la candidat de la catégorie ci-dessus)
- des candidats plus variétoche
- une timide Heidi avec ses chèvres, etc, etc, etc.
Et dans chaque "etc", et moi, et moi, et moi !
A qui l'épingle ?
Allo ?
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